du temps, sacré. [...] Un ballet est fort dans la mesure où il intègre cette ambiance de cérémonial. Si on en fait un simple divertissement, la danse n'existe plus et on obtiendra quelque chose qui ressemblera à un feu d'artifice ou à un défilé de majorettes ou à une partie de billard électrique, mais ce ne sera plus de la danse. D'autre part, la danse permet d'établir un contact vraiment profond avec toutes les races, toutes les cultures, toutes les langues."

Autrefois nous étions littéralement imprégnés du classicisme, et nous y revenons encore aujourd’hui avec deux fois plus d’ardeur. En particulier, je considère Petipa comme un très grand artiste, qui a créé les lois de la chorégraphie : il n’a pas de concurrent dans ce domaine…

Stravinsky,  journal parisien Candide

Parmi les plus grandes danseuses du monde qui interprètent le double rôle d’Odette et d’Odile, Pierina Legnani et surtout Maïa Plissetskaïa ressortent du lot. Cette dernière vit sous le régime communiste et, contrairement à plusieurs danseurs russes, elle ne fuit pas le pays.

« Je pense que c’est à travers sa danse qu’elle se libérait. C’est pour ça que c’est si puissant de la voir danser. […] Elle se libérait de l’intérieur. »

— Une citation de  Geneviève Guérard

"Dans un pays de lacs et de forêts, un prince rêvait d'amour."

Cette performance, impliquant des danseurs défilant avec des pancartes vierges dans les rues, offre une réflexion profonde sur la communication, la protestation et l’espace public. Cet article explore trois axes d’engagement de cette œuvre, en les replaçant dans le contexte de la société de l’époque.

d’engagement artistique marquée, reprenant le concept initié par Anna Halprin en 1967. Cette performance interroge les mécanismes de la protestation, du message politique et de la communication dans l’espace public. Trois axes d’engagement peuvent être identifiés, reflétant les préoccupations de la société à l’époque de sa création.

réside dans sa capacité à universaliser l’expérience du deuil et de la souffrance. À une époque, les années 1930, marquée par de grands bouleversements économiques et sociaux, notamment la Grande Dépression, Graham choisit de mettre en lumière les émotions les plus intimes et universelles. En incarnant le deuil non pas comme une expérience individuelle mais comme un sentiment partagé, «Lamentation» se pose en vecteur d’empathie et de solidarité. Cette œuvre engage le spectateur à reconnaître et partager la souffrance d’autrui, s’opposant ainsi à l’indifférence qui peut prévaloir en temps de crise.

qui dépasse les frontières de la danse classique pour toucher à des questions sociales profondes, notamment la lutte contre l’homophobie. Cette version audacieuse et contemporaine du ballet classique de Tchaïkovski se distingue par son choix de remplacer le corps de ballet traditionnellement féminin par un ensemble d’hommes, illustrant ainsi une forme de rupture avec les conventions et un plaidoyer pour la diversité et l’acceptation. Dans cette analyse, nous explorerons en trois axes comment cette œuvre cristallise la lutte contre l’homophobie à travers son contexte de création, sa réception et son langage chorégraphique.

exprimer les aspirations et les luttes des minorités, en particulier de la communauté afro-américaine. Créée en 1960, cette pièce puissante s’inscrit dans un contexte social et politique marqué par la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. La chorégraphie raconte l’histoire de la souffrance, mais aussi de la résilience et de l’espoir à travers trois sections principales.

cruciaux de notre époque. À travers le prisme de la danse contemporaine, ce film explore des thématiques telles que la crise écologique, les inégalités sociales et la perte de sens dans les sociétés modernes. Dans ce commentaire, nous analyserons le film en trois axes principaux : la critique sociale, l’alerte écologique, et la quête de sens, en replaçant chaque axe dans le contexte de la société actuelle.

 d’expression d’une minorité et une lutte pour les droits de l’homme?

Le «Lac des Cygnes» de Dada Masilo est une œuvre audacieuse qui utilise la danse comme vecteur d’expression pour des minorités et comme une forme de lutte pour les droits de l’homme. Voici une analyse en trois parties de cette pièce emblématique

notre temps, la surconsommation? La pièce de danse contemporaine «Ligne de Crête» de Maguy Marin met en scène une critique incisive de la surconsommation, un des enjeux majeurs de notre temps. À travers une chorégraphie méticuleusement conçue, Marin utilise le langage du corps et un décor symbolique pour refléter l’obsession matérialiste de la société moderne. Cet essai examine comment «Ligne de Crête» utilise la danse pour dépeindre et dénoncer la surconsommation.

Propos d'agnes Izrine

Dans une mise en scène minimale et frontale, Maguy Marin vise à interroger l’impact de la profusion d’informations et du capitalisme sur les corps et les esprits, à l’ère de la communication de masse.

Dans Deux-mille vingt-trois, sorte de précipité de notre époque, Maguy Marin dénonce, frontalement, le déluge d’information auxquels nous sommes soumis, gavés pourrait-on dire. Et tout y passe par écran interposé, objet culte de notre nouveau Dieu : le capitalisme financier. Tout commence dans la nuit où cognent marteaux et enclumes, où sont plongés les danseurs comme des travailleurs de l’ombre, ceux que l’on a nommés, il n’y a pas si longtemps « essentiels ». Ce bruit, c’est celui de la fabrique de billets de la Banque de France, qui occupe un téléviseur dans l’angle à cour du plateau. Cet écran, omniprésent, est celui où s’affichent les portraits des « neuf milliardaires possédant la majorité des média privés : Bernard Arnault, Xavier Niel, Patrick Drahi, Vincent Bolloré… ». Car ce que la chorégraphe a dans son viseur, c’est la supposée mainmise de médias (ici tous indifférenciés) qui contrôleraient et alièneraient nos esprits. Les textes écrits et dits par les danseurs égrènent sans fin des bribes de sens aux éclats funèbres tandis que l’argent frappe et claque, que la main d’œuvre s’échine.

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d’une minorité  et une lutte pour les droits de l’homme? La performance «Réalité(s)» de Gervais Tomadiatunga utilise la danse comme moyen d’expression pour les enfants-soldats et les travailleurs des mines de coltan en République démocratique du Congo (RDC), reflétant ainsi une lutte pour les droits de l’homme. Cette œuvre artistique ne se contente pas de dénoncer une réalité sociale et politique douloureuse, mais cherche aussi à transmettre un message d’espoir et d’humanité aux victimes de ces circonstances.

 et une lutte pour les droits de l’homme?

Cri d’alarme et de guerre! TANZABEND II 

Ce dossier propose d’explorer comment Pina Bausch, une figure emblématique de la danse contemporaine, intègre les défis écologiques dans ses œuvres chorégraphiques. À travers l’étude de sa pièce «Tanzabend II», nous analyserons les méthodes et les messages que Bausch utilise pour sensibiliser son public aux enjeux environnementaux

 propos de ce spectacle se moquent de nous.[…] Nous avons eu un faune inconvenant avec de vils mouvements de bestialité érotique et des gestes de lourde impudeur

 une oeuvre de référence pour les chorégraphes, qui l’ont souvent revisitée.

 création chorégraphique, une école supérieure de danse contemporaine et une programmation danse.

Le Cndc est situé au Quai. Le Quai abrite deux structures :

le Cndc, dirigé par Noé Soulier

le Quai CDN dirigé par Marcial Di Fonzo Bo

Le Cndc est l’un des 19 Centres Chorégraphiques Nationaux, structures qui ont pour particularité d’être dirigées par des chorégraphes. Ce label a été créé par le Ministère de la Culture en 1984 dans la perspective de développer un maillage chorégraphique sur le territoire national. Les CCN sont accompagnés depuis 1995 par l’ACCN.

Les missions du Cndc

Depuis le 1er juillet 2020, le Cndc est dirigé par le chorégraphe Noé Soulier. Il développe une démarche artistique où les dimensions corporelles et conceptuelles sont en interaction constante. Cette pensée chorégraphique est au cœur du projet qui unit les différentes missions du Cndc : création, pédagogie et programmation.

Le Cndc est avant tout une maison de création. Noé Soulier y crée, répète et présente plusieurs de ses œuvres. Le Cndc soutient également de nombreux·euses artistes accueilli·es pour des temps de recherche, de création ou de diffusion.

La programmation du Cndc est conçue comme un projet artistique global et transversal, qu’il s’agisse de la saison danse, du soutien aux artistes ou de l’éducation artistique et culturelle. Elle vise à faire apparaître les problématiques qui unissent des œuvres liées à des esthétiques et des contextes extrêmement divers.

Le soutien aux artistes est abordé comme un dialogue leur permettant de s’emparer des différentes dimensions du Cndc : résidences de création, transmission (auprès des étudiant·es de l’école, d’amateur·ices, de publics spécifiques), cartes blanches.

L’éducation artistique et culturelle est centrée sur le développement d’outils qui permettent de partager la culture chorégraphique avec tous les publics : ateliers pratiques, conférences, rencontres entre artistes et publics… Cette transmission a, elle aussi, un rôle fondamental à jouer vis-à-vis de la création, dans la mesure où ces outils du regard s’inventent avec chaque artiste et pour chaque public.

L’école supérieure de danse contemporaine est pleinement intégrée au projet du Cndc. Elle forme des artistes chorégraphiques professionnel·les autant auteur·ices qu’interprètes. Le Cndc développe une approche pédagogique pleinement créative, où le savoir se construit dans et par la transmission.

Depuis les quais de la Maine à Angers, le Cndc, par la multiplicité de ses missions et activités, a la volonté de partager la danse sous toutes ses formes avec toutes et tous.

les crises économiques, les changements climatiques, et les mouvements sociaux. Ces transformations ont donné naissance à des enjeux sociétaux mondiaux majeurs. Cinq d’entre eux se démarquent particulièrement : le changement climatique, l’inégalité économique, la révolution numérique, les conflits et la paix, ainsi que la santé publique.

s’est faufilée dans l’histoire de l’art le 6 juillet 1962. Sans le savoir d’abord – il s’agissait de simples ateliers de danse dirigés par le chorégraphe et musicien Robert Dunn – ; en l’assumant ensuite – au gré de soirées de performances de plus en plus fréquentées jusqu’au milieu des années 1960 – pour devenir le Judson Dance Theater.

du champ chorégraphique commencent à se revendiquer d’un engagement écologique qu’ils endossent face aux mutismes des politiques et du secteur économique

et pas l'intelligence dans la chair. Je suis la chair. Je suis le sentiment. Je suis Dieu dans la chair et le sentiment. Je suis un homme, et pas Dieu. Je suis simple. Il ne faut pas me penser. Il faut me ressentir, et me comprendre à travers le sentiment."

dans ce qu'il y a de plus métaphysique. Ce n'est que lorsque les pieds ont martelé le sol, que le rythme a commencé d'exister, qu'ensemble sont nés la danse et la musique. Les percussions sont les premiers instruments que l'humanité a connus, et elles subsistent dans toutes les musiques. Il y a des percussions dans l'orchestre wagnérien, dans le théâtre nô, dans les danses africaines... La percussion présente un caractère universel, qui relie tous les pays. 

 tout à coup, il devient intriguant. Même chose avec les objets. Mon préféré, c'est la table: une scène en miniature, qui présente un dessus, un dessous, une unité et des morceaux, et qui se présente plantée sur ses quatre pieds comme un animal.»

ralliement pour la prise de conscience et l’action écologique. À travers cette exploration en trois parties, nous examinerons comment cette œuvre transcende la scène pour devenir un puissant vecteur de changement environnemental.

particulièrement résonnant dans l’œuvre d’Akram Khan. À travers ses chorégraphies, dont « Vertical Road » et « Jungle book reimagined », Khan intègre des thématiques environnementales profondes, marquant ainsi l’évolution de la danse en tant que médium de sensibilisation et de réflexion sur notre relation à la planète. Ce commentaire explore comment Akram Khan, par son langage chorégraphique unique et ses collaborations artistiques, contribue à l’éclosion d’une conscience écologique dans le monde de la chorégraphie.

reconnu pour son travail novateur en danse contemporaine.

Formation initiale en danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine.

A étudié au Centre National de Danse Contemporaine d'Angers (CNDC) sous la direction d'Alwin Nikolais et de Viola Farber.

Collaborations avec des chorégraphes renommés tels que Bernard Glandier, Christine Gérard, Daniel Larrieu et Michel Kelemenis.

mais a également contribué de manière significative à la lutte pour la libération de la femme. Son travail et sa vie personnelle reflètent un engagement profond pour la liberté d’expression et l’émancipation féminine. Ce commentaire explore en trois parties distinctes comment les créations d’Isadora Duncan ont lutté pour la libération de la femme, illustrant chaque argument avec des exemples concrets tirés de sa carrière et de sa philosophie.

profondément engagées. Son travail, qui repousse les limites du corps et de l’esprit, s’inscrit dans une démarche artistique où chaque performance devient un acte de résistance, de réflexion et d’interrogation sur la condition humaine, la société et les pouvoirs en place. Cet engagement se manifeste à travers divers axes, parmi lesquels l’exploration des capacités physiques et mentales, la critique sociale et politique, ainsi que la quête de la connexion spirituelle et interpersonnelle.

la danse pour explorer des thèmes contemporains profonds, parmi lesquels l’écologie occupe une place de plus en plus prépondérante. La pièce « Grand Finale » et d’autres chorégraphies de Shechter illustrent une conscientisation écologique croissante au sein de la danse contemporaine au 21ème siècle. Ce commentaire, structuré en trois parties, mettra en lumière comment Shechter aborde cette thématique à travers ses œuvres.

prise de conscience écologique significative au sein du 21ème siècle. Cette évolution reflète non seulement une sensibilité accrue aux enjeux environnementaux mais aussi une volonté de les intégrer dans l’expression artistique. En analysant la pièce « Agwa » et d’autres chorégraphies de Merzouki, nous pouvons observer comment cette éclosion de conscience écologique se déploie en trois axes principaux : la symbolique de l’eau, l’engagement des artistes, et l’interaction avec le public.

particulièrement résonnant dans l’œuvre d’Akram Khan. À travers ses chorégraphies, dont « Vertical Road » et « Jungle book reimagined », Khan intègre des thématiques environnementales profondes, marquant ainsi l’évolution de la danse en tant que médium de sensibilisation et de réflexion sur notre relation à la planète. Ce commentaire explore comment Akram Khan, par son langage chorégraphique unique et ses collaborations artistiques, contribue à l’éclosion d’une conscience écologique dans le monde de la chorégraphie.

Intègre Mudra International (Bruxelles) dirigé par Maurice Béjart, recevant les enseignements de Jan Nuyts, Flora Cushman et Fernand Schirren.

Poursuit sa formation à la Rambert Ballet School (Londres) sous la direction de Ross Mac Kim.

Débute au Ballet Antibes Côte d’Azur sous Patrick Tridon, collaborant avec Joëlle Donati et Emio Greco.

martiaux, Éric Oberdorff a étudié la danse au Conservatoire de Nice, à l’École de danse internationale de Cannes Rosella Hightower, et à l’École de danse de l’Opéra de Paris.

Parcours Professionnel : Danseur interprète pour des compagnies renommées comme le Ballet du Landestheater Salzbourg, le Ballet de l’Opéra de Zürich et les Ballets de Monte-Carlo, où il a travaillé sur des chorégraphies majeures de différents maîtres du ballet.

Fondation de la Compagnie Humaine : En septembre 2003, Éric Oberdorff fonde la Compagnie Humaine, au sein de laquelle il a conçu plus de trente projets pour la scène, l’écran et les espaces alternatifs, intégrant des disciplines variées : danse, musique, image, texte et installation plastique.

De l’image au mot

Le Théâtre d’Image est une forme artistique combinant les éléments du théâtre visuel, de la performance, et de l’art visuel pour créer une narration non linéaire, souvent sans paroles ou avec un minimum de dialogues. Il repose sur des images, des mouvements, des symboles et des éléments visuels pour communiquer des émotions, des idées, et des histoires.

Le théâtre image est le jeu à partir duquel s’expose d’abord une vision, la plus synthétique possible, d’un événement ou d’une situation. En suite de quoi, grâce à des interventions et des exercices appropriés, les modifications apportées vont parvenir à considérer plusieurs champs de réflexion qui peuvent (utilement, mais pas nécessairement) passer par les discours en prise directe avec les réalités considérées

le Krump durant son adolescence, Découverte du Krump à l’Adolescence

Léonie M’Naki a rencontré le Krump durant son adolescence, une période clé de découverte et d’expérimentation. Cette danse urbaine a eu un impact profond sur sa vie, devenant un élément essentiel de son parcours artistique et personnel.

Engagement dans la Culture Krump

Son implication dans le monde du Krump s’est avérée diversifiée et significative. Organisatrice d’événements, compétitrice à l’échelle mondiale, conférencière, animatrice d’ateliers, et participante à des créations artistiques, elle s’est élevée comme une figure marquante du Krump. Son influence s’étend à travers son rôle polyvalent au sein de cette forme d’expression énergique.

Loviat-Tapie découvre le hip-hop à l’âge de 13 ans, attiré par les performances acrobatiques remarquables réalisées par certains bboys.

Passion pour la Musique et Évolution Personnelle

Éveil à la Musique : Sa passion pour la danse émerge quatre ans plus tard, en réalisant l’interconnexion entre la danse hip-hop et la musique, ce qui alimente son attrait pour cette forme d’expression artistique.

Transition vers la Danse Professionnelle : Après l’obtention de son BTS en Négociation Relation Client, une période de trois mois passée aux États-Unis représente un tournant décisif. Cette expérience l’amène à abandonner une carrière commerciale pour suivre sa passion. Il se dirige ainsi vers Nice pour une licence en arts du spectacle, spécialité danse. Ce changement majeur de carrière marque le début d’une formation pratique et théorique plus approfondie, élargissant ses horizons artistiques.

Paris (CNSMDP). Cursus d’études supérieures en écriture et analyse du mouvement, avec une spécialisation en notation Laban, sous la tutelle de Jacqueline Challet-Haas.

Étude approfondie des fondamentaux de la technique d’analyse du mouvement Laban-Bartenieff avec Marie-Christine Gheorghiu.

son parcours dans le monde de la danse en intégrant l’ESDC Rosella Hightower, marquant ainsi ses premiers pas vers une carrière artistique.

Entrée dans le Monde Professionnel : Son parcours professionnel débute en 1986, lorsqu’elle intègre le Jeune Ballet de France. Rapidement, l’année suivante, elle est recrutée par les Ballets de Monte-Carlo, où elle gravit les échelons pour accéder au statut de soliste en 1991.