Enseignement optionnel de la DANSE - Seconde
- choisir collectivement un thème (plasticien/danseur)
- proposer une pause (au sein de la classe- dans un espace du lycée)
- définir un élément de plan pour le dessin et la photographie de la pause
le 10 février 8h en salle de réunion
- créer une petite phrase chorégraphique autour de votre pause
contraintes: danse statique, une seule partie du corps mobilisée, un espace restreint de 1m/1m
- choisir mon emplacement lumière
- réaliser une petite vidéo/danse
Quel est mon message?
Comment diffuser mon message?
Contraintes:
- espace de danse restreint 2m
- danse "statique" main bras tête, une seule partie du corps....
- vidéo danse
Focus sur la scénographie: quelle lumière? quel fond? quel décors? quels plans
La scénographie, exemple avec Allegria de Kader Attou; Cnie Kafig
Allegria de Kader Attou, quand la poésie s'exprime en lumière (lightzoomlumiere.fr)
Point Wikipédia- Connaissances et définitions
La scénographie, du grec σκηνη (skēnē) « scène » et γραφειν (graphein) « écrire », désigne aujourd'hui l’étude de l'art de la scène par des moyens techniques de mouvements ordonnés et scéniques.
Relève de ce qui est identifiable par le public, considérant les caractéristiques de la matière, le scénographe est celui qui compose avec des volumes, des objets, des couleurs, des lumières, et des textures.
Au théâtre, l’incursion de la scénographie est l’élément qui distingue le scénographe du décorateur et fonde sa pratique. La conception d’un espace scénique est rendue libre par le fait qu’il n’ait plus à être une représentation de l’existant. Une scénographie ne copie pas une forme du réel, elle a une valeur autant métaphorique que visuelle. Cette métaphore possède parfois ses propres règles, miroir exact ou image inversée dans les cas les plus extrêmes de ce qu'elle illustre, elle peut amener un surplus de sens (redondance ou hyperthéâtralité), en tout cas ouvre les possibilités de réception sensible de la pièce et les multiplie.
Le rapport est fort et la frontière très mince entre celui qui dirige les acteurs (le metteur en scène) et celui qui les situe (le scénographe).
La profession de scénographe s'étend maintenant au commerce dans le cadre d'une vitrine, d'une salle d’exposition.
C'est de la scénographie vitrine, un scénographe vitrine, met en scène les produits dans un espace aux moyens de décors, de lumière...
Les Grecs utilisaient une scénographie complexe, l’édifice, ou le théâtre dans lequel ils jouaient dictant aussi l’espace et le jeu des comédiens.
Le chœur, au centre sur l’orchestra, s’interrogeait et répondait aux questions intérieures du public par des stances, généralement chantées et les comédiens prenaient place derrière sur le proskenion. Un grand mur, la skéné derrière lequel se trouvaient les coulisses, ouvrait généralement sur trois portes et s’élevait derrière le proskenion.
Cette scénographie servait presque toutes les pièces qui étaient jouées à l’époque. Les acteurs ne bougeaient pas beaucoup à cause de leurs costumes trop imposants.
Le théâtre romain était très proche de l’édifice grec, cependant, celui-ci était complètement fermé et contenait beaucoup plus d’ornement sur le mur de fond.
De cette époque on connaît surtout les travaux de Vitruve, notamment le Ve livre du De Architectura. L'ouvrage sera redécouvert à la Renaissance et inspirera les travaux de Nicola Sabbattini (Pratica di fabricar scene e machine ne' teatri, Ravenne, 1638).
Dans la deuxième moitié du xviiie siècle et depuis la Renaissance, c’est le théâtre à l'italienne qui règne, celui-ci s’impose par des décors figuratifs peints sur des châssis et des rideaux selon les lois de la perspective théâtrale accompagnée des effets spéciaux que permet une machinerie sophistiquée. On fait alors appel à des peintres, appelés pour leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le lieu. Citons Filippo Brunelleschi qui théorise en 1415 à Florence la « perspective mathématique » et met au point une expérience simple permettant de démontrer la justesse de sa théorie.
La scénographie dans le Naturalisme porte très bien son nom : le but du scénographe consiste à reproduire le plus fidèlement la réalité sur scène. André Antoine, le grand représentant du naturalisme théâtral, désigne par "le quatrième mur" un mur quelconque d'une pièce, qui clôture l'espace : les acteurs peuvent jouer de dos pour créer aussi l’illusion d’un endroit fermé, et pousse le spectateur à l'impression d'"immersion" dans le quotidien de l'histoire, devenu voyeur face à la représentation.
On voudra alors reproduire des maisons entières sur scène, on inclura aussi des meubles qui donnent l’illusion du vrai. Ainsi, dans Jacques d'Amour d'Émile Zola, qu'Antoine met en scène en 1897 en présence de l'auteur lui-même, il présente aux spectateurs des quartiers de bœuf entiers et réels, et des acteurs jouant de dos, développant l'"Éloquence du Dos", concept visant à mettre en valeur la parole d'un acteur en "TQP" ou "TQS"(Trois-Quart Public ou Trois-Quart Scène). Révolutionnaire, le naturalisme reproduit minutieusement la réalité de l'époque jusqu'à des prises d'otages dans les théâtres (organisées par les metteurs en scène...)[réf. nécessaire].
On ne peut pas, par contre, pousser le naturalisme plus loin, car son objectif est la reproduction de la réalité sur scène, inclure des éléments expressionnistes reviendrait à détruire l’effet voulu. Le seul travail qui peut être poussé plus loin est celui du souci du détail dans l’ameublement ou les costumes.
Le duo Edward Gordon Craig et Adolphe Appia vient mettre fin aux imitations de la réalité, en créant des espaces rythmiques adaptés au jeu de l’acteur et en voulant créer un ensemble harmonieux avec les différents éléments du spectacle. Ce qui marque une véritable révolution scénographique c’est l’acteur. Le comédien devient la priorité absolue, on tentera de créer des espaces qui pourront mettre son corps et son jeu en valeur. Ceci sera possible, entre autres, en faisant l’intégration de différents niveaux dans l’espace scénique et d’une approche plus symbolique de l’œuvre.
Quelques scénographes cumulent plusieurs spécialisations, mais ils sont très rares.
Aux États-Unis, la signification est encore différente. Elle regroupe comme terme générique les différents créateurs : créateur des décors, créateur de costumes, éclairagiste, concepteur son...
Ce sont des designers (ou des artistes sous contraintes) qui, en collaboration avec un metteur en scène et le plus souvent avec également les créateurs lumière et son, conçoivent l'espace scénique dans lequel se déroulera un spectacle vivant. Ils définissent ainsi le rapport "scène/salle", puis l'espace où évolueront les acteurs. Cette spécificité le distingue du décorateur dont le rôle était davantage de créer l'illusion ou de leurrer le spectateur.
Ce sont des maîtres d'œuvre qui, en collaboration avec un architecte, conçoivent les lieux d'accueil de spectacle ; depuis les définitions géométriques des rapports salle/scène, jusqu'aux équipements scénotechniques (serrurerie, mécanique, tentures, éclairage, audiovisuel...).
Ils interviennent dans le domaine de l'exposition, que ce soit en musée ou hors musée : conception de musées, d'expositions permanentes ou temporaires. Ils traduisent en espace et en parcours scénographique le programme muséographique établi par le commissaire de l'exposition, le conservateur ou le muséographe.
On les retrouve parfois dans le domaine de la scénographie commerciale : conception de décors spécifiques dans des vitrines, halls, stands, etc.
Les scénographes assurent la direction artistique du dispositif intellectuel, symbolique et spatial qu'est l'exposition à partir du programme muséographique et, en tant que maîtres d'oeuvre, ils coordonnent tous les intervenants de la conception (ingénieurs structure et installations techniques, spécialistes de l'éclairage naturel et artificiel, graphistes, signaléticiens et cartographes, spécialistes du design et des techniques multimédia, scénaristes de contenus multimédia, designers de manipes et autres outils pédagogiques interactifs, économistes de la construction, spécialistes de conservation préventive, socleurs, etc.).
Au stade des travaux, les scénographes assurent le suivi des travaux de tous les corps de métiers.
L‘espace scénique est la zone de jeu réservée aux différents interprètes, acteurs, chanteurs, danseurs ou musiciens pour la représentation d'un spectacle. Il représente la scène visible depuis le public, mais peut éventuellement comporter des zones non visibles depuis le public et situées dans les dégagements si celles-ci entrent de façon directe dans le cadre du jeu des interprètes. (Ex : un placard où se cache l'amant d'un vaudeville et dont seule la porte se trouve sur scène et visible du public).
Cet espace de jeu peut se modéliser par différents procédés et s'accorder sur des bases mises en place par des grands noms du théâtre comme Bertolt Brecht, avec la mise en scène brechtienne. Ce style de mise en scène, particulier et facilement reconnaissable pour un œil aguerri, est très différent de la mise en scène classique puisqu'il vise à "briser l'illusion théâtrale".