Réalité(s) raconte le destin de Gervais Tomadiatunga, chorégraphe Franco-Congolais. En quête de reconnaissance
artistique dans le milieu de la danse chorégraphique contemporaine Française, l’écriture de son spectacle
«Réalités» le replonge dans sa vie passée. Des traumatismes de la guerre du Congo aux mines de coltan, cet enfant qui danse traverse les arts chorégraphiques Africains et l’Histoire du Congo Bazzaville avec un regard poétique sur les chocs des cultures, et pose la question plus délicate de l’immigration en France.
Raconter sa propre vie dans l’ordre chronologique lorsqu’on nous demande de la partager est une entreprise complexe et ce d’autant plus lorsqu’il faut se reconnecter à certains évènements bouleversants et traumatisants comme ceux qui ont façonné la destinée de Gervais. Il s’est confié à nous avec sincérité mais de manière non linéaire. Il nous a expliqué comment il était enfant, ce qui lui était arrivé, comment il avait surmonté les épreuves, quels étaient ses désirs, ses passions et ses ambitions. À travers des dizaines d’anecdotes, il nous a conté le Congo et une partie de son histoire et nous a parlé des personnages importants de sa vie, de ses rencontres avec le geste chorégraphique. Nous avons pris pour socle ses anecdotes et avons construit le récit autour en nous appuyant sur la documentation relative aux différents époques et lieux que traversent Gervais dans l’histoire. Le scénario du film «Réalités» est le fruit d’une collaboration artistique de trois artistes. Tout d’abord, l’histoire vraie de Gervais Tomadiatunga et sa démarche de création artistiques. Suite aux interviews, le scénario est rédigé par Matthieu Crouzet, scénariste et Sophie Martinez, réalisatrice. Un aller-retour entre deux réalités différentes, celle de ce jeune artiste migrant poursuivant ses rêves de reconnaissance artistique en France et celle de cet enfant des rues de Brazzaville traversant la guerre civile, la misère, la survie en dansant implique une dramaturgie moderne et stylisée. Les images poétiques en mouvement constituent un axe de recherche fort, que ce soit dans la danse, les paysages ou les mouvements du quotidien des congolais. C’est cette dynamique du mouvement systématique des corps, de l’espace et de la caméra, ce rythme perpétuel relancé parfois, s’accélérant souvent, qui font la spécificité de ce film et du regard de la réalisatrice, elle même chorégraphe et pédagogue de la danse. Les mouvements chorégraphiques du film sont tous créés et revisités par Gervais Tomadiatunga. La sensibilité du chorégraphe, la précision de la gestuelle, sa démarche de création seront mises en poésie à travers l’objectif.
« J’ai été éduqué par la guerre. La danse m’a sauvée »
Ce sont les mots de Gervais et l’accroche de notre métrage qui n’appartient surtout pas au genre du « film de guerre » mais convoque de manière originale les codes du «Biopic » et du « film de danse » dans une approche intimiste et naturaliste qui ne délaissera pas pour autant le sens du spectaculaire. Et malgré les nombreuses épreuves relatées et endurées par Gervais, « Réalité(s) » offre, tout autant, beaucoup d’humour, de tendresse et de poésie.
L'histoire de Réalité(s) est une histoire vraie, elle devait donc s'inscrire dans la grande Histoire du peuple Congolais et de sa culture. Le souci des détails et des faits réels est central. Puisant ses sources d'inspiration dans la vie quotidienne des enfants du Congo où la survie est une réalité, c'est par des références politiques et sociales du Congo que nous offrons aux spectateurs des axes de compréhension de l'histoire et de la culture d'un peuple.
Ces guerres fratricides ont marqué le peuple Congolais et sont un sujet inépuisable pour Gervais. L’enrôlement de force dans les camps rebelles et les conditionnements des esprits de ces enfants devenus soldats mais aussi cette réalité quelque peu cachées de ces enfants et jeunes adultes creusant les mines de coltan dans des contions de vie dangereuses et inhumaines pour que nos smartphones et voitures electriques fonctionnent, sont des thèmes récurrents dans le travail de Gervais.
Au delà de l'histoire du Congo c'est aussi un regard sur l'immigration en France que nous portons. Entre démarches administratives et batailles juridiques c'est une vision ancrée dans cette autre "réalité" des peuples migrant que nous offrons mais aussi dans celle des artistes Français luttant pour une reconnaissance artistique dans ce milieu exclusif de la danse contemporaine.
Gervais Tomadiatunga est aujourd’hui un chorégraphe Franco Congolais. Réalité(s) retrace son parcours de danseur d’abord puis de chorégraphe ensuite. Le film est construit de façon subtile autour de la démarche de création de Gervais. Sa soeur Édith est la première danseuse du Congo Brazzaville ayant suivit sa formation en danse classique en France, on dit d’elle qu’elle a amené la danse de l’intelligence dans ce pays. L’enfant qui danse dans les rues de Brazzaville, trouve donc une première source d’inspiration dans ces cours de danse. Les malheurs de sa vie et notamment son kidnapping dans le camp rebelle des Ninjas de Kolela marquera à jamais son corps et
son mouvement de son histoire. Le mouvement intuitif animal et primitif deviendra son échappatoire et son refuge, une façon d’exorciser ses démons, de danser ses émotions. Ce sera lorsqu’il s’enfuira du camp rebelle qu’il commencera sa formation de danseur. Devenu “Le fou qui danse” c’est sa rencontre avec le chorégraphe Chrysogone première génération des chorégraphes du Congo Brazzaville qui lui ouvrira les portes des ballets Nationaux du Congo.
Entre danses traditionnelles Congolaises et fusions de la danse des rues, Gervais construira une danse profondément universelle ou tradition et modernité se confrontent. Il y puisera son souci du détail technique et sa créativité de chorégraphe, cette volonté de créer ses propres pièces. Les tournées avec les ballets Nationaux du Congo en tant que premier danseur enrichiront son travail par les différentes rencontres, devenant danseur interprète pour des chorégraphes Français comme Fattoumi et Lamoureux, il sera repéré par des artistes de renom et effectuera des tournées dans le monde entier. Lors de son arrivée en France sa volonté de devenir chorégraphe s’affirmera. Danser son histoire transmettre sa culture, partager les drames d’une génération marquée par la guerre et par la survie, Gervais dénonce par son travail chorégraphique les blessures de tout un pays. A travers cette découverte du corps c’est toute une histoire de la culture musicale d’un pays qui sera traversée, des chansons de Bob Marley aux chants traditionnels congolais, aux poémes de Sony Labou Tansi, aux tubes afro en vogue à l’époque c’est toute l’histoire musicale du peuple Congolais qui rythmera le film «Réalité(s)».
Le récit n’utilise jamais le procédé de l’ironie dramatique (à de très rares exceptions près, et seulement à l’intérieur d’une même scène). L’intégralité des évènements montrés se déroulent en présence de Gervais. Il s’agit de son histoire. Il est de chaque scène. La seule scène dans laquelle Gervais n’est pas présent à l’image est celle de la transe d’Elisabeth qui suit la scène d’ouverture, juste avant qu’il ne vienne au monde. Il n’y apparaît pas mais nous considérons qu’il y est présent physiquement dans le ventre de sa mère.
Le récit se concentre sur les évènements vécus par Gervais, sur son destin ainsi que sur la danse. Si Gervais traverse certains conflits propre à l’histoire politique du Congo et à son intégration en France comme jeune immigré, nous posons un regard neutre sur les événements. La violence et les stigmates de la guerre sont bien présents, les faits réels y sont évoqués à travers le regard unique de Gervais, cependant aucun jugement ni point de vue politique n’y sont abordés. C’est donc au spectateur de se faire sa propre opinion sur le contexte du film. En effet, nous désirons montrer le Congo sous un autre axe que celui inévitable du drame ou de la misère. Il s’agit de la vie et du destin de Gervais. L’histoire de son pays d’origine est racontée à travers son expérience, ses souvenirs et son regard personnel. Les événements dramatiques et tragiques en sont une composante importante mais ce n’est pas la seule. Et si cette composante sera traitée à sa juste valeur dramatique et émotionnelle, nous désirons également traiter au même titre les moments de joies, de partages et de passions que Gervais a vécus, notamment dans ses relations familiales, amicales et professionnelles qui jalonnent et façonnent son parcours, avec toujours la danse et le mouvement comme gouvernail. Ces moments sont très importants et indispensables car ils ont, d’une part, participé à la construction de Gervais à la fois en tant qu’homme et artiste accompli, et d’autre part, ils équilibrent un récit et une vision du Congo dont on ne pourrait malheureusement retenir que le tragique des guerres et des conflits, ce qui n’est ni la finalité du propos.
Le travelling, technique onctueuse pour l’œil donnera l’impression que la caméra ne fait que passer sur la scène et est déjà en train de penser à la scène suivante. Que ces travellings soient longs ou courts en fonction de la durée des scènes et de la nature des actions qui se déroulent à l’intérieur.
Ces mouvements de caméra pourront paraître étranges ou allégoriques mais c’est le but recherché. Ils symbolisent la perception de Gervais. Au moment où il s’endort, patiente, médite, ou encore pense tout simplement, son esprit, lui, reste en éveil et passe dans un autre monde, celui de la réminiscence, de sa vie passée. Ainsi, chaque flashback ou « écho » est visuellement connecté dans la forme à la transe spirituelle à laquelle Gervais se livre, en ouverture du récit, avant de monter sur scène.
Afin de rester cohérent envers la partie naturaliste de notre approche, les couleurs à l’image doivent venir des éléments du décor et non pas de la photographie, celle-ci doit avant tout s’intéresser aux contrastes et aux balances entre l’ombre et la lumière. Que cette photographie n’intervienne ni sur les couleurs apportées par les costumes que portent les personnages ni sur le teint de leurs peaux. Ce choix permet de rendre compte d’une réalité brute des décors et des costumes sans être représentatif de l’époque à laquelle le métrage est tourné. La majorité des évènements qui structurent le récit ne se déroulant pas à notre époque cela aura pour effet d’appuyer à l’image le côté historique du récit. Ensuite et surtout cela permet au métrage de survivre au temps. Il est important d’allier le style de l’image au fond du récit. Si les événements vécus par Gervais sont bel et bien datés, le message que véhicule son destin est, lui, intemporel. Comme c’est souvent le cas pour toutes règles ou toutes contraintes que l’on s’impose, quelques exceptions viennent les confirmer. Nous pouvons trahir, de manière réfléchie, ces parti-pris stylistiques à certains moments, à savoir : certaines scènes relatives à la vie et au parcours de Gervais en France. La vie en France est différente de la vie au Congo, et par extension la vie en occident n’est pas la même qu’en Afrique. Je pense que la mise en scène doit souligner le décalage culturel qui existe entre ces « différents mondes » ainsi que le décalage avec lequel Gervais les perçoit. Aussi, au même titre qu’un découpage technique précis et différent doit être pensé en fonction, les couleurs du métrage devront être sensiblement différentes lorsque l’action se situe en France.
Chorégraphe interprète franco-congolais né à Brazzaville, formé au C.E.F.R.A.D (Centre de Formation et de Recherche en Arts Dramatique de Brazzaville) et au Centre Culturel de Brazzaville.
Depuis 2005, il travaille avec des chorégraphes et collabore avec de nombreux artistes, metteurs en scènes, photographes, écrivains tels que Chrysogone Diangouaya, Florent Mahoukou, Eric Lamoureux, Hélène Fattoumi, Andréya Ouamba, Fatou Cissé, Isabelle Maurel, Salia Sanou, David Bobée, Ester Salamon, Gregory Vuyani Maqoma, Delavallet Bidifiendo.
En 2007, Gervais monte sa compagnie Tumamana. Suivront plusieurs spectacles à portée sociale, qui remporteront des prix à travers le monde : “Kipoke Mona”, Le désir de se construire une autre existence (solo, 2008, Institut Français du Congo) “Éoyo Ekoya Eya” aborde le chômage et la situation sociale précaire au Congo. Suite à cette création et parce qu’il est le fils d’un ancien combattant français, Gervais décide de s’installer en France et d’obtenir la nationalité française. “Inodore, incolore, sans saveur” (2014), dénonce le droit à l’eau, enjeu majeur du développement économique et social du Congo. “Disaster” (solo, 2016) une mise en mots et en mouvements d’une vie hors norme. “Let us go please” (duo 2017) “Et maintenant, on fait quoi (ensemble) ?” (en collaboration avec le groupe Alice, 2018) “Enfin libre” et “Sur nos terres” (Performances solos, 2020) En 2017, Tumamana devient la compagnie Danseincolore. Aujourd’hui, la compagnie bénéficie d’une forte implantation dans sa région (49).
Gervais est appelé à donner des workshops à travers le monde depuis 2007. Ses créations impliquent toujours une démarche d’action culturelle en direction de différents publics et notamment des écoles, des instituts médicoéducatifs et des associations de défense des droits. Artiste engagé dans son pays d’adoption, Gervais est directeur du festival “Mvukana” (rencontre), dans le Maine et Loire et dans le prolongement de son travail, il travaille à la création d’un espace culturel en France et d’une école de danse au Congo. L’espace culturel Danseincolore va voir le jour à Liré (49). Cet espace est pensé comme un lieu de médiation culturelle, d’échanges, de développement, de réflexion et de recherche artistiques, pour les compagnies accueillies en résidence.
Réalisatrice, chorégraphe et pédagogue de la danse.
Sophie intégre l’école Rosella Higntower à Cannes dés l’âge de sept ans et poursuit un cursus danse étude jusqu’à la fin du lycée. Elle découvre le théâtre avec Luc Girerd et s’épanouit en danse contemporaine au contact de Goelle Donati. Elle se passionne trés vite pour la danse théâtre et l’interraction entre les arts. Trés sensible aux blessures du corps et de l’âme que l’exigence de la danse élististe peut engendrer chez le jeune danseur elle développe une vision de la danse profondément humaniste. Elle se dirige naturellement vers des études en sciences de l’éducation, poursuit un double cursus STAPS et obtient deux maîtrises avec mention en présentant deux mémoires de recherche en pédagogie de la danse et du mouvement. Aprés avoir réussi le concours du CAPEPS, elle obtient une certification complémentaire Art-Danse lui permettant de se specialisé dans le milieu de la danse scolaire. Elle devient formatrice académique et présidente de jury Art danse. Elle dirige l’enseignement de spécialité danse au lycée Guillaume Apollinaire à Nice depuis 2011.
En 2019, elle crée l’association lelabodart ayant pour ambition de faire vivre des expériences humaines et artistiques autour de la danse, des recherches sur le mouvement, de l’interaction entre les arts et des vidéos-danse. Laisser des traces, transmettre, offrir un espace d’expression, de ressources et de formations, afin de permettre à chacun de développer sa créativité, de déployer son potentiel et de trouver le juste chemin dans leur mouvement.
En 2021 elle crée un collectif, rassemblant des jeunes artistes, des anciens, des amis, des professionnels et
des amateurs autour de projets.
Elle chorégraphie “Rossignol” un projet de création
s’inspirant des récits de Libertad Martinez. Rossignol
questionne les souvenirs de sa grand mère et de
son histoire, se perdant dans les pensées, évoquant
le passé, la guerre, une histoire dans l’Histoire. Et
surtout il parle de la vie, de l’amour, de la
femme,
de la beauté dans le chaos, de transmission, et de
mémoire.
Blizzard, Camille,
Giselle,
Décembre,
En moi,
Léa, Hikikomori,
Arts engagés, Mirage,
Re-visiter Matisse,
Un vendredi en juin,
Sous ma peau, Racines,
Résilience, Murmure,
Mala, Injonction, Camélia,
Le journal d’une prof de Lycée (60 épisodes),
Migrant
Protagoniste principal du métrage. C’est son histoire personnelle, réelle, vécue qui est portée à l'écran. Il est celui qui vit le plus de conflits actifs au cours de l’histoire. C’est lui qui ouvre le récit et c’est lui qui le clos. L’intégralité du récit est construite selon son point de vue. L’intégralité des événements se déroule sous son regard. Il est physiquement présent dans chaque scène, chaque séquence. La caméra ne le quitte jamais. Il est le fil rouge de « Réalité(s) » de sa naissance, jusqu’à la concrétisation de son spectacle.
Il apparaît à différents âges de sa vie : enfant (6/7ans), adolescent (13/14ans), jeune adulte (18ans) et enfin adulte.
Dès son plus jeune âge au Congo, la vie de Gervais est partagée entre Brazzaville et Kinshasa. Déjà enfant, Gervais est profondément connecté aux sons et aux rythmes de son pays natal. Il a la danse dans le sang. Il est attiré par le mouvement et le bruissement de la vie à l’extérieur.
Immigré en France à l’âge adulte, l’objectif de Gervais est de devenir chorégraphe et d’aider les jeunes danseurs à exploiter leurs talents. C’est un homme droit, charismatique, poli, déterminé, qui parle le Lari et le français. Malgré son accent il s’exprime toujours correctement et accorde beaucoup d’importance au respect. Physiquement imposant (1m90), une carrure, une musculature d’athlète, une longue chevelure tressée, Gervais impressionne et peut paraître intimidant au premier regard. Il sait cependant détendre l’atmosphère grâce à son humour et sa joie de vivre car malgré les rudes épreuves qui jalonnent son parcours, Gervais est un homme charmeur, solaire et avenant. « Toujours se relever, toujours garder espoir, toujours garder le sourire » pourrait être sa devise.
Au début de « Réalité(s) » Gervais immigre en France. Il est en pleine émulation artistique. Danser, transmettre la danse, écrire et concevoir son spectacle sont pour lui des besoins vitaux et face à ceux impérieux du système administratif et des obstacles qui se dressent sur sa route et qui peuvent paraître futiles en comparaison de ce qu’il a déjà enduré, Gervais fait front et les souvenirs remontent à la surface : son enfance au Congo, la rue,
les jeux, la débrouille, la guerre civile, le camp de réfugiés, la mine, l’église mais aussi la joie, l’amour et l’amitié sont autant de réalités que Gervais a vécu avec la danse omniprésente.
Son ultime défi : toujours grâce à la danse, se défaire des traumatismes du passé.
Pour incarner Gervais à l’écran, il apparaît évident que les qualités de danseurs sont prioritaires. Le travail du danseur doit être précis et construit. Les mouvements de Gervais trouvant leurs essences au cours de sa vie, se seront donc de jeunes danseurs lui ressemblant très fortement à la fois dans le physique mais surtout dans la gestuelle qui devront être sélectionnés avec un goût prononcé pour l'interprétation et une qualité dans le jeu d'acteur.
Au Congo Brazzaville
Quartier Bas Congo, maison de Élisabeth
Quartier Makélé, Maison de Fidel
Les rues de Brazzaville
Marché total de Brazzaville
CEFRAD Brazzaville
Institut Français Brazzaville
Centre culturel Sony Labou Tansi
Foret du Pool et villages du Pool
Au Congo Kinshasa
Camp Unicef Kinshasa
Marché Kinshasa
Fleuve Congo
Mine de coltan
En France
Gare de Toulouse
Studio James Carles, Toulouse
Appartement d'Edith
Appartement de Claire
Centre culturel Rouan
Bureau et salle d'attente Préfecture Toulouse et Nantes
Maison à Ancenis proche de la Loire vue sur Fleuve
Bureau et salle d'attente pole emploi
Petit théâtre Toulouse
Grand théâtre pour "réalité(s)"
Bureau DRAC Pays de la Loire
Tournées
Hôtel prestigieux Algérie
Tournée Africaine:
Théâtres Kinshasa, Algérie, Mali,
Tournée mondiale avec le ballet National du Congo:
Théâtres Chine, ... Tchad
Tournée Européenne:
Théâtre en Suisse, Amsterdam ...