2000-2004: CEFRAD Center for study, training and research in dramatic art, in Brazzaville, traditional Congolese dances and theater
2004-2005: tournée africaine avec le Ballet National de Brazzaville pour des échanges: transmission des danses traditionnelles congolaises et apprentissage des danses traditionnelles africaines (Mali, Sénégal, Burkina, Togo, Angola)
2005 - 2006: compagnie Dimensions Dance Theatre, Californie, danse modern-jazz, contemporaine, classique
2004-2006: tournée mondiale avec le Ballet National de Brazzaville formation
Chrysogone Diangouaya est un danseur1 et chorégraphe2 né en 1967, au Congo-Brazzaville, considéré comme le précurseur de la danse contemporaine dans son pays3.
Journey
Entrepreneur, Chrysogone Diangouaya est promoteur de la Monana4, compagnie de Ballet-Théâtre, et producteur de divers événements culturels.
In the 2000s, he moved to France where he pursued many artistic actions through the companies he created, he probably developed his career there by collaborating in several shows by the Center de Danse Chrysogone Diangouaya5.
Textual works
2006 :Création de la compagnie Tumamana,
2008: Performance Le Congo est un pays à libérer, festival Rue Dance, Congo
2009: Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la rue, DeLaVallet Bidiefono, David Bobée
2009: Solo Intouchable, 2ème prix jeune création festival panafricain, Algérie
2011: Congo expériences en tant que danseur
2012: solo Oyo Ekoya Eya, 2ème Biennale des arts de Brazzaville, Congo
lorent Mahoukou, la trentaine, est devenue au fil des ans l’une des figures emblématiques de la danse congolaise, à l’instar de DeLaVallet Bidienfono, Orchi Nzaba, Boris Bouetoumoussa, Chrysogone Diangouaya…En effet, après avoir longtemps travaillé sur le thème de l’environnement, notamment lors des dernières éditions de son festival nommé Rue Dance, l’artiste se lance dans un projet plutôt intimiste et rétrospectif sur son parcours. Intitulée Là où j'en suis aujourd'hui, sa dernière création retrace l’histoire de la danse créative au Congo à travers sa propre histoire.
Dancer, performer, theater performer and choreographer, Forent Mahoukou entered the world of dance at a very young age. At 12, he created a dance group in Brazzaville, named Bana 16e. Then, along the way, the young artist met the group Les Tambours de Brazza, a dance and percussion company that fascinated him and strengthened his desire to go on stage.
In 1998, his dream was temporarily interrupted because of the socio-political conflict that pushed many Brazzavillois, including Florent, to settle in Pointe-Noire. Far from his parents, Florent learns day by day to manage. After a few months of wandering, he meets a group of friends who devote themselves to dancing in their spare time. “This meeting allowed me to externalize my sorrows, my pain and to find a semblance of balance, especially since I was far from my parents. From then on, I let myself be carried away by the movement until this day”, declares the choreographer.
En partant du bricolage sur les plages de Pointe-Noire avec son ami affectueusement nommé Mochristo (qui est devenu une vedette du coupé-décalé au Congo-Brazzaville), l’artiste, qui se plaît de plus en plus dans cette discipline, décide de se professionnaliser en adhérant au stage d’initiation à la danse contemporaine avec Chrysogone Diangouaya qui sortait à son tour d’une formation à l’École des sables au Sénégal. « Suite à ce stage, en 1999, j’ai intégré la Cie Bina-Ngoua dirigée par le chorégraphe Serge Bissadissi, au sein de laquelle j'ai acquis mes premières expériences scéniques », confie-t-il.
En 2000, l’artiste se forge peu à peu sa propre démarche artistique en se nourrissant de son entourage, de sa vie. « J'aime observer les gens. C'est aussi ma manière de revenir sur ce que j’ai vécu, d’y réfléchir et de le dépasser. C’est ma façon d’être », a expliqué Florent dont les créations sont alimentées par ses pensées, ses sensations ainsi que ses émotions. Se définissant comme un danseur qui cherche à briser la projection que l'Occident a de l'artiste africain et plus précisément du danseur africain, il dit : « J’aime danser avec ce qu’il y a dans ma tête et le transmettre à mon corps, le laisser exprimer ce qu’il s’y passe… »
En 2002, il se sent prêt à prendre son envol en solo et crée le Studio Maho ainsi que sa première pièce, Corps en transe, en août 2002. Mais Florent veut partager sa passion avec les plus jeunes. Entre 2003 et 2006, il enseigne la danse traditionnelle congolaise au lycée français de Pointe-Noire et, en parallèle, il multiplie les stages aux côtés des grands noms de cette discipline. Il travaille avec Sara Orselie, Salia Sanou, Seydou Boro, Amadou Bouro, Kettly Noël, Éric Lamoureux, Jean-Pierre Amiel, Françoise Dupuy, Laurent Longa-Fo dans Racines, David Bobee et Ronan Cheneau dans Nos Enfants, My Brazza, Dieudonné Niangouna, Andreya Ouamba dans Sac au dos, et Gregory Maqoma dans Wake Up…
Mais sa rencontre avec Carolyn Carlson lors d’un stage qu’elle anime à La Termitière (France) va dénouer la créativité et la capacité à l’écriture chorégraphique de Florent, qui depuis s’est lancé dans cette démarche qui consiste à chercher ce qui anime le mouvement, « sa manière d’orienter les danseurs, de trouver la matière pour le mouvement m’a révélé comment faire prendre forme à un univers ». Dès lors, l’artiste n’a pas cessé d’approfondir son travail corporel et de diversifier ses expériences.
In 2007, Florent Mahoukou became artistic director of the event Rue Dance Congo, or even choreographic walks in the Congolese streets, he collaborated the same year in the show Ndjila na Ndjila of the Compagnie Baninga by choreographer DeLaVallet Bidienfono, and in 2008 he performed Sacre of spring by Heddy Maalem and Our children scare us with the Rictus Group by David Bobee. Efforts that do not go unnoticed, because the choreographer extends the affirmation of his artistic personality with his piece On The Steps, which will receive the Puma Creative prize and Danse l'Afrique Danse 2010 in Bamako.
Since 2012, Florent Mahoukou has been expanding his vision and ambitions by initiating and implementing Rue Danse in various African countries with the aim of setting up a pan-African cultural network, the Rue Dance Network. For the moment, there are Rue Danse Niger, Rue Danse Benin, Rue Danse Cameroon…
Fort de son expérience, Florent Mahoukou développe aujourd’hui une écriture chorégraphique (installation – performance) qui lui est propre. « Pour mieux trouver mon chemin dans la danse, pour mieux me situer, je fais une sorte de feed-back dans mon passé en y alliant mon travail actuel. Aussi le spectacle qui verra le jour parlera à la fois de l’histoire de la danse au Congo et de mon rapport à la danse », explique le chorégraphe qui, visiblement, n’a pas dit son dernier mot.
Annette Kouamba-Matondo
2010: On the Steps, assistant choreographer to Florent Mahoukou, 1st prize in the Danse Afrique Danse competition, Mali
2015: Odorless, colorless, tasteless, piece for 4 performers
2016: Women are not objects, piece for amateur dancers in a refugee camp, Chad
2016: création de la compagnie Danseincolore, France
2017: duo Let us go please, France
2018: Solitude of the 3rd day, cie Bulle de zinc, France
2018: Et maintenant on fait quoi ensemble ? acte 1 et 2 avec Alice Groupe Artistique, France
2019: Le bazar de la croyance, pièce pour 40 danseurs amateurs et professionnels, Congo
2020: performances On Our Lands and Finally Free, France
2021: performance We're not going to give up!, France
2021: Utopia, les sauvages, DelaVallet Bidiefono 2015: Monument 0, Eszter Salamon
2021: Réalité(s), piece for 6 performers, France
From 2006, Gervais Tomadiatungo was entrusted with the young dancers of Sony Labou Tansi, by creating his Company, he developed a passion for transmission that can be perceived through the precision of his explanations of the meaning of the gesture. Today the creation of two dance schools in the Congo allow her to work in this direction and to perpetuate her choreographic impact in the Congo.
G- are you still looking for a job? (S is looking for.) Next!G- what are your skills?S- I made a child soldier G- very good! right now, the police and the army are recruiting with a vengeance! NextG- do you speak French? English? German, Spanish? you are not gifted!S- I speak kibembe, lari, kitéké, lingala, kiboumbi, mboshy, kingan mgoulou, loubelo, kinkalambanza, kirangala, tisoundi, kidondo, tiyaka..G- Next!S- you have a job ?G- dancer (demo)S- interesting, we can offer you training as a mason. Next!S- what do you expect from pole employment?G- find work?S- Ah Ah Ah....
« C’est par la danse que j’ai été sauvé, c’est par le corps que je vais témoigner."
Réalité(s) c’est le parcours d’un enfant soldat éduqué par la guerre civile au Congo, qui travailla dans les mines de coltan, d’or, de diamants et qui peut aujourd’hui en témoigner avec la danse.
Gervais Tomadiatunga nous embarque dans les réalités de ces jeunes enfants qui se font exploiter au Congo.
Ils creusent sept jours sur sept sans relâche pour subvenir aux besoins de la famille et pour que toi et moi puissions téléphoner.
Quatre danseurs sont emportés par une musique cadencée qui impose un rythme sur lequel ils dansent sans relâche. Cette musique pop urbaine africaine évoque les différentes réalités auxquelles est confronté le peuple congolais. La chorégraphie est libre et engagée. Les mouvements sont saccadés, rapides, avec une énergie débordante. Le public est embarqué dans une forme de tourbillon : les tableaux s'enchaînent comme s'enchaînent les réalités. La scénographie est à l'image de ces mines à ciel ouvert, faites de bric et de broc dans lesquelles descendent les enfants pour chercher les matières premières. Nous sommes dans le monde de la débrouillardise, aucune mesure de sécurité n'est prise. L'incertitude de revoir le soleil domine. Souvent, on creuse sa propre tombe pour un ou deux dollars. Réalités s'est se frotter aux maux qui accablent le Congo, l'Afrique.
Aujourd’hui Gervais vous livre son passé sur le plateau. Il partage sa joie d'avoir été sauvé par la danse, d’avoir réussi sa vie, réaliser son rêve. Il veut transmettre ce message d’espoir à ceux qui sont encore là-bas, il faut croire en soi et s’ouvrir au monde.