La guerre civile du Congo-Brazzaville a duré de juin 1997 à décembre 1999. Certains auteurs regroupent l'ensemble des conflits et troubles de 1993 à 2002 sous l'appellation de « guerre civile du Congo-Brazzaville[1] ».
Sommaire
Le 10 mai, l’arrivée à Owando de Denis Sassou-Nguesso, en tournée préélectorale, est perturbée par les partisans de Joachim Yhombi-Opango qui s’opposent son entrée en tipoye dans leur fief. Un militaire proche de Yhombi-Opango, soupçonné de vouloir attenter à la vie de Sassou-NGuesso, est abattu par la garde personnelle de l'ancien président. Le drame met le feu aux poudres dans la capitale de la Cuvette. Les partisans de Sassou-Nguesso sont pris à partie et doivent fuir la ville. Les événements causent la mort d’une dizaine de personnes.
La signature d’un code de bonne conduite par les principaux leaders politiques congolais, le 31 mai, en présence de Federico Mayor, ne met pas fin à la crise. Seulement deux jours après l’engagement des chefs politiques à renoncer aux armes comme moyen de résoudre les conflits politiques, les Cobras tendent une embuscade à des militaires proches de Yhombi-Opango, aux environs d’Oyo, et en tuent quatre. Le président de la République Pascal Lissouba rentre précipitamment de Harare où il participait au 33e sommet de l’OUA. Le 4 juin, le gouvernement proclame sa détermination à traquer et anéantir tous les éléments non réguliers détenteurs d’armes de guerre.
Le 5 juin au petit matin, un détachement de blindés encercle la résidence privée de Sassou-Nguesso. Les Cobras repoussent l’armée et occupent en quelques heures la majeure partie du Centre-ville et toutes les casernes du Nord de Brazzaville. La conflagration entre les deux camps a fait plusieurs victimes civiles. Dans la soirée, le Ministre de l’Intérieur, Philippe Bikinkita, invité au journal de la télévision nationale, affirme que l’opération du matin était une simple opération de police visant à l’arrestation du commandant Aboya et du colonel Engobo, impliqués dans les événements d’Owando et Oyo, qui ont trouvé refuge à la résidence de Sassou NGuesso. La poursuite des affrontements provoque un exode massif qui vide les quartiers de Poto-Poto, Moungali, Ouenze et Mpila. Les centaines de milliers de déplacés trouvent refuge auprès de la parenté à Bacongo, Makelekele, Mfilou, Talangaï ou au PK45. La guerre reste circonscrite à Brazzaville dont le Centre-ville est le principal champ de bataille. Dès les jours suivants, la France évacue ses ressortissants et ceux des autres pays occidentaux.
Les deux camps s’installent dans une guerre de position. Très vite, Lissouba se rend compte qu’il ne peut compter sur les forces régulières dont plusieurs officiers rejoignent le camp de son adversaire. En outre, beaucoup de militaires se refusent à prendre part au conflit. Le Chef d’Etat-major, le Général Mabika, ne tarde pas à se dérober et s’installe en Europe, officiellement pour raisons de santé. Son adjoint, le Général Mayoulou l’imite. Le Chef de l'État nomme le Colonel Loundou à la tête des FAC. Avec le Colonel Ibala, c'est lui qui dirige les opérations militaires pour les forces présidentielles. Du côté de Sassou-Nguesso, plusieurs des officiers supérieurs exclus de l’armée en 1995 encadrent les Cobras. Une semaine après le début des affrontements, un fort contingent de Zoulous et de Cocoyes arrivent de Loudima où ils ont été formés par les Israéliens. Le renfort permet à Lissouba de tenir ses positions.
Une médiation nationale conduite par Kolelas tente de se mettre en action. Elle n’obtient aucun résultat concret. Pendant plusieurs jours, la guerre est une succession d’accalmies et d’engagements au cours desquels les protagonistes s’affrontent à l’arme lourde. Des deux côtés, on se livre au pillage des maisons et commerces désertés dans les zones de combat.
A truce was concluded on June 17. It allows a first contact of the representatives of the two camps in Libreville, under the aegis of the Gabonese president Omar Bongo. The delegates of Sassou-Nguesso demand the departure of Lissouba as of August 31, the date of expiry of his presidential mandate. This requirement is unthinkable for Pascal Lissouba who is diligent in setting up the Constitutional Council, the only institution empowered to postpone the presidential election and extend his term. On June 23, 1997, 5 years late, the Constitutional Council was appointed and sworn in at the Palace of Parliament. On July 19, the Council postpones the holding of the presidential election.
Deux mois après le début de la guerre civile, le camp de Sassou-Nguesso ouvre une station de radio-télévision dénommée Radio-Telé Liberté, qui défend sa ligne politique et ses thèses sur la guerre et fait le contrepoids aux médias d’état qui œuvrent exclusivement pour Lissouba.
Alors que la guerre civile s’enlise et que les négociations arbitrées par Omar Bongo patinent, une recomposition politique s’opère à Brazzaville, avec la création en septembre 1997, de l’Espace Républicain pour la Défense de la Démocratie et l’Unité Nationale (ERDDUN). Il est composé de l’ensemble des partis politiques qui ne luttent pas aux côtés des Forces Démocratiques et Patriotiques (FDP) constituées par Sassou NGuesso après le déclenchement des hostilités : l’UPADS, le MCDDI, le RDPS, RDD, UFD, etc. La présidence du nouvel ensemble politique est confiée à Kolelas. Officiellement, l’objectif de l’ERDDUN est d’œuvrer pour le retour à la paix, mais en réalité, il constitue un front anti Sassou-Nguesso. Le 13 septembre, sur proposition de l’ERDDUN, Lissouba nomme Bernard Kolelas au poste de Premier Ministre. D’une apparence de neutralité au début de la guerre, le Président du MCDDI vient de se ranger dans le camp de Lissouba. Pour sauver les apparences, Kolelas fait mine de réserver 5 portefeuilles au PCT dans le gouvernement de 46 ministres qu’il forme. Juste après sa nomination, Kolelas engage ses Ninjas dans la bataille aux côtés des forces de Lissouba. Les Cobras contrôlent toute la partie Nord et Centre du pays, mais le renfort de la milice de Kolelas et l’emploi d’hélicoptères de combat procurent à Lissouba un avantage certain sur le terrain.
À l’instigation de la France, une réunion au sommet est organisée le 16 septembre à Libreville par Omar Bongo. Les présidents Abdou Diouf du Sénégal, Gnassingbe Eyadema du Togo, Alpha Omar Konare du Mali, Mathieu Kerekou du Bénin, Ange-Félix Patassé de Centrafrique, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale et Idriss Deby du Tchad y prennent part. L’objectif du sommet est de réunir les deux protagonistes de la guerre civile congolaise pour trouver une solution de sortie de crise. En dernière heure, Lissouba choisit de se faire représenter par son Premier Ministre Kolelas, alors que Sassou-Nguesso est bien présent. Le sommet ne produit aucun résultat concret.
Le 24 octobre 1997, Denis Sassou-Nguesso s’autoproclame Président du Congo et promulgue un Acte fondamental qui aménage une transition flexible.
Outre le président déchu Pascal Lissouba, l'autre grand perdant politique dans la guerre civile du Congo semble être le Premier ministre Bernard Kolelas, qui a fui vers Kinshasa. J'ai visité la maison de M. Kolelas en Octobre 1997, ainsi que le composé de ses milices "Ninja" dans le quartier de Bacongo de Brazzaville.
Le signe sur la porte d'entrée dit "infirmerie". Mais ce bâtiment en stuc disparu dans l'enceinte du Premier ministre congolais déchu Bernard Kolelas et sa milice Ninja est emballé avec des armes et des munitions non utilisées, y compris des missiles antichars et des obus de fusil sans recul. Pas un pansement simple ou flacon de médicament peut être vu. Un autre bâtiment à proximité dans le composé détient des caisses d'obus de mortier, des grenades et des balles. Un lance-roquettes multiples mobiles est en bon état juste en dehors de cet arsenal, deux fusils abandonnés gisant dans la boue par ses roues. Il n'y a pas des traces de brûlure ou d'autres signes pour indiquer qu'il n'a jamais été tiré. commandants de la milice Cobra qui contrôlent maintenant Brazzaville dire les forces de M. Kolelas "tout simplement abandonné les armes et se sont enfuis quand ils ont été attaqués en fin Congo de cinq mois de guerre civile . M. Kolelas et les Ninjas resté neutre pendant la majeure partie de la guerre, mais a jeté avec déchu président Pascal Lissouba en Septembre (1997).Les Cobras, fidèles au général Denis Sassou-Nguesso, apparente du pays nouveau chef, dire qu'il y avait peu de sérieux combats avec les Ninjas, si l'odeur de la mort est encore dans le composé Kolelas - preuves personnes y sont morts.
Mr. Kolelas, former mayor of Brazzaville, is now in exile in Kinshasa, across the Congo River. Aides say his Ninja militias are still largely intact, but admit they have withdrawn from the Congolese capital. Aides say they are waiting for advice on whether to begin launching guerrilla-style attacks on rival Cobras and their Angolan military allies, some of whom remain in Brazzaville.
Mr. Kolelas aides 'claim their fighters pulled out of Brazzaville because of what they call the psychological shock of the original Angolan-backed attacks on their positions in the capital. They say the Ninjas were not trained soldiers : what do you want, they ask?
Commandants Cobra indiquent qu'ils ne sont pas gravement préoccupé par la menace d'une attaque possible par les Ninjas. Ils soulignent l'Ninjas "retraite précipitée initiale sous le feu, ainsi que les armes, les Ninjas laissés -
Outre les destructions matérielles, la guerre a eu un impact profond dans la société. La ville a été transformée, des quartiers entiers du centre-ville se sont dépeuplés, les habitants de la capitale congolaise ayant mis en place de nouvelles stratégies résidentielles afin de s'éloigner du centre-ville jugé désormais trop risqué.
La guerre civile au Congo-Brazzaville et l'intensité des combats qui ont dévasté la capitale du pays ont envoyé des milliers de réfugiés à travers le fleuve Congo à Kinshasa. À la mi-octobre 1997, certains ont tenté de rentrer chez eux, mais la plupart a pris la fuite.
Alors que certains réfugiés risquent un retour en commençant à reconstituer un semblant de vie perturbé par cinq mois de guerre civile, la plupart préfère rester dans la sécurité de la région de Kinshasa. Selon les fonctionnaires de l'ONU il y a quelques 36.000 réfugiés congolais enregistrés dans la capitale de l'ex-Zaïre. Un peu moins de 12.000 dans un camp de tentes près de l'aéroport international et le reste avec des amis et des proches de la ville. Au camp de tentes de Kinkole, ouvert en juin 1997 à environ 45 kilomètres du centre de Kinshasa, les réfugiés écoutent de la musique pendant qu'ils attendent des nouvelles sur les conditions à travers le fleuve Congo. Ils disent qu'ils veulent rentrer chez eux, mais estiment que la situation politique reste instable et incertaine. Les travailleurs humanitaires disent que quelques-uns partent pour revenir en arrière, des réfugiés continuent d'arriver - jusqu'à 50 personnes par jour.
L'objectif transitoire du pouvoir, pour asseoir son autorité, fut à l'évidence de neutraliser matériellement et symboliquement tous les quartiers stigmatisés comme "territoire ninja" (ennemi), de gommer la forte identité culturelle et politique que représentait cet ensemble urbain en le vidant de ses jeunes et de ses élites, de détruire ce territoire toujours rebelle, trop fortement enraciné dans l'histoire de Brazzaville.
De juillet 1993 à 1994 : Brazzaville est le théâtre d'une guerre civile opposant partisans du président Lissouba, partisans de l'ancien président Sassou-Nguesso et partisans de Bernard Kolélas, dirigeant du principal mouvement d'opposition et maire de Brazzaville.
Failing to be a good manager, Denis Sassou-Nguesso (DSN) is a real political genius. Largely shunned by France since the arrival of Emmanuel Macron to the presidency in 2017, the Congolese autocrat has sought to take his French counterpart to his own game on a subject which the disciple of Paul Ricœur loves, the famous memory questions. History serves him on a plate since he can summon and celebrate, on this October 27, General de Gaulle.
After the appeal of June 18, 1940, from London, the leader of Free France will seek to rally the territories of French Equatorial Africa (AEF), belonging to the French Empire. He set sail on August 31, but British and Free French troops failed to take Dakar three weeks later.
Il met alors le cap sur Douala, puis N’Djamena et enfin Brazzaville où il arrive, le 24 octobre. Trois jours plus tard, il publie le manifeste de Brazzaville et créé le Conseil de défense de l’empire, embryon d’un gouvernement. Radio Brazzaville devient l’émetteur national de la France libre. Le général reviendra plusieurs fois à Brazzaville les années suivantes. Au Tchad, il monte la colonne Leclerc, base de la future 2e DB.
par Jean-Marie Dedeyan,
Vice-président de la Fondation Charles de Gaulle
En cette année 2020, des hommes et des femmes honorent, un peu partout dans le monde, la mémoire du général de Gaulle, décédé il y a 50 ans, le 9 novembre 1970.
Many remember the historic appeal he made on June 18, 1940, from London, for the continued fight against Nazi Germany. The latter, after having joined Austria and the Sudetenland in 1938, invaded Poland on September 1, 1939. From September 3, Great Britain and then France declared a state of war with Germany. Then begins what historians have called the "phony war", characterized by a small number of combats on French territory and an interminable wait for the French troops entrenched on the Maginot line against the German armies which stand on the Siegfried line.
On May 10, 1940, Hitler launched an attack against France, Belgium, Luxembourg and the Netherlands. Supported by numerous planes, German tanks invaded the Ardennes on May 13. The first groups of refugees set off to flee the invader, complicating the task of the French soldiers who go into battle.
En Grande-Bretagne, le Premier ministre Chamberlain est remplacé par Churchill. Le 15 mai, les Pays-Bas capitulent. Le 16 juin, à Bordeaux, le Président du conseil des ministres Paul Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain (84 ans) est, alors, chargé de constituer un nouveau gouvernement tandis que les troupes allemandes franchissent la Loire et contraignent à l’exode huit millions de civils.
Le général Weygand persuade, alors, le nouveau chef de gouvernement, Philippe Pétain, de conclure un armistice. Dès le lundi 17 juin, le vieux maréchal s’adresse aux Français à la radio et laisse entendre que les combats doivent cesser.
Le général de Gaulle, lui, n’entend pas baisser les bras, refuse la soumission de la France et part pour Londres où Churchill l’accueille. Dès le 18 juin le général de Gaulle, lance, au micro de la BBC, son mémorable Appel à toutes les forces volontaires pour lutter contre l’envahisseur, tandis que le gouvernement nazi du IIIe Reich contraint le gouvernement français présidé par Philippe Pétain à signer une convention d’armistice le 22 juin 1940. Transféré à Vichy le 1er juillet, le gouvernement Pétain accepte la collaboration avec l’occupant.
Les Français qui refusent la défaite et rejoignent De Gaulle à Londres s’organisent.
An epic begins: that of the free French, valiant resistance fighters whose courage and tenacity were decisive in the long ordeal with which France and Europe have been confronted.
But in London the first weeks are not easy. We must welcome those who, responding to the call of June 18, join England, accommodate them, organize, train teams, train young volunteers, fit out premises, prepare equipment, seek support. The Gaullists feel a sense of isolation.
L’appel aux territoires de l’Empire français
General de Gaulle, at the beginning of the summer of 1940, felt that the support of the territories of the Empire which had remained French could constitute decisive support and reinforce the legitimacy of his fight. On June 28, he called on the leaders of the Empire to join him: "Get in touch with me to unite our forces and save the French lands".
The French of the New Hebrides, behind the Resident Commissioner Henri Sautot, joined Free France on July 20. On August 26, Chad, under the authority of its governor Félix Eboué and Lieutenant-Colonel Marchand, military commander, joined Free France. On August 27, Commander Leclerc, accompanied by René Pleven, Claude Hettier de Boislambert and André Parant, secured the support of Cameroon. On August 28, it was the turn of the Congo thanks to the action of doctor-general Sicé and colonel de Larminat. And on August 29, the interim governor Pierre de Saint-Mart proclaimed the rallying of Oubangui-Chari to Free France.
A la fin de l’été 1940, la quasi-totalité de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) a donc rejoint la France Libre, à l’exception du Gabon qui ne reconnaitra qu’en novembre l’autorité du général de Gaulle.
Une légitimité renforcée
These rallies obviously strengthened the territorial base and the legitimacy of Free France in its relations with the British. The numbers of the Free French Forces also rose from 7,000 men in July 1940 to 35,000 at the end of August and, as of August 29, 1940, General de Gaulle was able to affirm that "the war continues through 'French Empire'.
Le 24 octobre 1940, le général de Gaulle arrive à Brazzaville d’où va s’organiser la résistance de la France Libre. Le 26 octobre, il prononce à la radio une allocution au cours de laquelle il évoque l’organisation de la riposte française. Le 27 octobre, c’est à Brazzaville, devenue capitale de la France Libre (jusqu’en juin 1943), qu’il rend public le Manifeste annonçant la création d’un Conseil de Défense de l’Empire et affirmant la volonté de la France Libre de poursuivre le combat avec l’appui de l’Afrique Equatoriale Française.
Dans ses « Mémoires de guerre », le général de Gaulle écrit : « Participer avec des forces et des terres françaises à la bataille d’Afrique, c’était faire entrer dans la guerre comme un morceau de France. C’était défendre directement ses possessions contre l’ennemi. C’était, autant que possible, détourner l’Angleterre, et peut-être un jour l’Amérique, de s’en assurer elles-mêmes pour leur combat et pour leur compte. C’était, enfin, arracher la France Libre à l’exil et l’installer en toute souveraineté en territoire national ».
La perspective d’une émancipation
C’est également à Brazzaville, que le général de Gaulle réunit, du 30 janvier au 8 février 1944, la Conférence de Brazzaville. Il y prononce un discours dans lequel, évoquant les relations entre la France et les colonies africaines après la Seconde Guerre mondiale, il mentionne pour la première fois la perspective d’une émancipation, prélude à l’indépendance.
Et c’est encore à Brazzaville qu’il prononce, le 24 août 1958, devant la foule venue l’écouter au stade Félix Eboué, un mois avant le référendum approuvant la nouvelle constitution, un important discours sur l’avenir de la Communauté franco-africaine dans lequel il pose les bases de l’accession à l’indépendance pour les territoires français d’Afrique.
May the Brazzaville commemorations help young people to better understand the extraordinary epic in which the countries of the former French Equatorial Africa participated actively and whose rallying to Free France was essential throughout the hard years of struggle for liberation of French territory and for the defense of the values that bring us together today.
Faced with the challenges of today's world, a fruitful source of inspiration
Dans la terrible épreuve de la deuxième guerre mondiale, notre destin était commun. Les souffrances de nos soldats, leur courage obstiné, leurs sacrifices et leur très belle contribution à la victoire près de cinq ans après l’Appel du 18 juin méritent toujours notre admiration et notre reconnaissance.
At a time when the world is facing changes that question, challenge and weaken balances, rivalries that generate worrying tensions, technological challenges that are the source of new sovereignty issues, General de Gaulle's thinking, his pragmatism in the face of to the most difficult situations and to unpredictable actors, are therefore a source of inspiration for all those who intend to remain proud of their country.
Gaullism is neither a religion nor a doctrine. It is a mature and pragmatic conception of action in the constant concern of the higher interest of the Country.
This approach is based both on historical, cultural, demographic and geographical realities, on philosophical values, on a thoughtful consideration of circumstances and realities, and on an ability to apply the principles of which remain, but whose translation operational depends on the circumstances.
Il revient désormais aux plus jeunes générations, non seulement à ceux dont les parents et grands-parents ont vécu la Seconde Guerre mondiale et les années qui l’ont suivie, mais aussi à celles et à ceux qui savent qu’il faut s’efforcer de faire face aux enjeux et aux contraintes de notre époque dans le souci constant du bien commun, de mieux connaitre et comprendre cette période importante de l’histoire du XXe siècle afin d’éclairer et d’élever leur pensée face aux réalités et aux défis du XXIe siècle.
Les Ninjas sont un groupe de combattants rebelles du Congo-Brazzaville fondé au début des années 1990 pour soutenir un des chefs de l'opposition, Bernard Kolélas, et essentiellement d'ethnie Bakongo1. La plupart sont originaires du département du Pool, ou des quartiers Bacongo ou Makélékélé de Brazzaville (ethnie Lari).
The Ninjas faced the Cobras, Denis Sassou-Nguesso's militia during the Congo's civil wars.
Des programmes de l'ONU visent à leur désarmement et à leur retour à une vie professionnelle normale (« DDR » : Désarmement, Démobilisation, Réinsertion)2.
La formation de milices politiques remonte aux années 1991-93, lors de l'arrivée au pouvoir de Pascal Lissouba. Celui-ci indique engager 2000 miliciens3.
En 1993, des élections législatives ont été organisées en République du Congo après le succès de Pascal Lissouba à l'élection présidentielle de 1992. Leurs résultats ont été contestés par le camp présidentiel et les partis de l'opposition, et un conflit armé a éclaté dans les zones sud de Brazzaville. Pour faire face aux attaques des miliciens cocoyes (acronyme de l’anglais « commando company »), mambas et zoulous de Pascal Lissouba, Bernard Kolélas enrôla des jeunes de son ethnie vivant dans les quartiers sud de la ville. La plupart étaient d'anciens militaires ou des jeunes admirateurs du chef de l'opposition. Lors de ce conflit, un colonel de l'armée congolaise proche du pouvoir aurait été très intrigué par la manière de se défendre des partisans de Kolélas, qui se camouflaient et étaient rompus aux tactiques de guérilla urbaine : il aurait demandé : « Mais qui sont ces combattants qu'on ne voit pas, ce sont des Ninjas ? ». Cette phrase a peut-être été à l'origine de la dénomination Ninja du groupe d'autodéfense de Bernard Kolélas.
À l'époque, ces miliciens constituaient la première composante d'un groupe de partisans armés de l'opposition, la seconde étant constituée de miliciens "Cobras" du parti congolais du travail (PCT-ex parti unique) du général Denis Sassou Nguesso.
De 1993 à la fin 1995, une milice gouvernementale, la « Réserve ministérielle », deux milices privées, les Ninjas et les Cobras, et un ensemble disparate de délinquants armés, les Zoulous, s'affrontent au Congo et dans la capitale3.
Article détaillé : Guerre civile du Congo-Brazzaville.
En 1995, M. Kolélas s'allie à M. Lissouba et devient son Premier ministre. Des représentants de son parti, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) intègrent le nouveau gouvernement d'union nationale.
En 1997, les Ninjas participent aux côtés des Cocoyes à la guerre civile contre les Cobras de Denis Sassou Nguesso, qui remportent la victoire avec le soutien des troupes angolaises. MM. Kolélas et Lissouba partent alors en exil.
The Pastor Ntumi (Frederick Bintsamou) in
Le départ de Bernard Kolélas provoque des divisions au sein des Ninjas dont certains - les "Nsiloulous et les "Condores" - sont dirigés par le révérend Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi. Ce dernier prend la tête de la milice réunifiée pendant la guerre civile de 1998-2003 contre les troupes gouvernementales et les "Cobras", la guerre du Pool. Durant cette période, les Ninjas ont été accusés d'exactions diverses à l'encontre des populations du Pool, notamment pillages, viols et meurtres1.
According to the United Nations, until 2000, Congo-Brazzaville had 25,000 militiamen.
In April 2007, Pasteur Ntumi signed an agreement with the government, by which he obtained a post of vice-minister in exchange for the disarmament of his militia, strong of 5,000 combatants4. But unrest resumed after the March 2016 presidential election5, which Ntumi believes was rigged to benefit President Denis Sassou-Nguesso6. The government accused him of being responsible for the ensuing clashes in Brazzaville (at least 17 dead)7. The president dismissed him from his position as General Delegate5, an arrest warrant was issued against him8,9 and his supporters took up arms again in the Pool.
In December 2017, a ceasefire agreement was reached to end hostilities in this region10.
Under the leadership of Pastor Ntumi, the ninjas created during the “Pool War” a “National Resistance Council” (CNR), a political showcase for their movement. The CNR supervises the ninjas in order to prevent any overflow. He fielded candidates for election in the early 2010s.
Des ex-Ninjas en 2019.
Les Ninjas portent des écharpes ou rubans violets1. Avant 2003-2004, ils se laissaient pousser des cheveux, jusqu'à ce que le Pasteur Ntumi leur intime l'ordre de se les couper.
Milices politiques et bandes armées à Brazzaville ; Enquête sur la violence politique et sociale des jeunes déclassés par Rémy Bazenguissa-Ganga [archive], avril 1996, Les études du CERI
Brazzaville (also referred to as Nkuna, Mfwa, Mfua, Mfa, Mfoa, Ntamo, Kintamo, Mavula, Kintambo or Tandala 7,8,9,10) is the political and administrative capital, as well as the most populous city in the Republic of Congo. It was the capital of Free France from 1940 to 1942 and of French Equatorial Africa from 1910 to 1958. It had 1,838,348 inhabitants in 201711. Its inhabitants are called Brazzavillois.
Elle se situe dans le sud de la République du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du Pool MaleboN 2 en face de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Brazzaville has a tropical savannah climate with dry winter (Aw according to the Köppen classification)16. The average annual temperature is 25.3°C and the annual precipitation is 1,273.9 mm17. November is the wettest month with 262 mm of precipitation and June the driest month with only 12 mm of precipitation17.
La ville est divisée en neuf arrondissements
Article détaillé : Makélékélé.
Djoué Bridge.
C'est le premier arrondissement de Brazzaville, le plus peuplé et le plus grand en surface. Il couvre la périphérie sud de la ville sur les deux rives du Djoué. Le pont du Djoué permet aux habitants de passer d'une rive à l'autre.
Le maire actuel est Maurice Morel Kihounzou.
Article détaillé : Bacongo.
Old arrondissement, one of the very first with Poto-Poto, it hosts the largest market in the city: the Total market. It includes the old Bacongo (Dahomey district) and more recent districts (like Bacongo-modern or Mpissa). Bacongo is the district where SAPE was born, with avenue Matsoua as the “Fashion Corridor”. Its streets and avenues are named after the names of great French men: Augagneur, Surcouf, Guynemer, and others. The Avenue des 3 francs recalls the tribute that the colonized paid to the colonists more than a century ago.
Bacongo is home to the "Case de Gaulle", built by the architect Roger Erell, which was the residence of General de Gaulle during the Second World War. Today this superb building overlooking the Congo River, surrounded by large gardens, is the residence of the French ambassador to Congo.
Bacongo is also home to the churches of Saint-Pierre-Claver and Notre-Dame-du-Rosaire, which are masterpieces of Franco-Congolese architecture.
Bacongo a aussi été au centre de tous les troubles ethno-politiques qu’a connus Brazzaville depuis le début des années 1990. Fief de Bernard Kolélas et des ninjas (sa milice) pendant les conflits de 1993 et de 1997, il a connu une des destructions à grande échelle, des massacres de population, et tend à une homogénéisation ethnique de sa population.
Main article: Poto-Poto.
Troisième arrondissement de la ville, et l'un des plus anciens. Il a été fondé vers 1900 à la place des marais peu salubres et de la localité pré-coloniale d'Okila. Il est planifié en 1911 par les administrateurs Latapie et Butel, avec un plan en damier caractéristique et des lotissements modèles pour « Africains ». Autour de la Maison Commune (1943, Erell arch.) subsistent quelques cases de cette époque en briques et toits de tôles de quatre pans.
Both popular with its heterogeneous population from all walks of life (Malians, Senegalese, Kinshasa people) and ethnic groups from northern Congo, Poto-Poto also covers the city center, the seat of government and business.
Depuis 1980 et les désastres de la guerre civile de 1997, des immeubles élevés apparaissent dans la partie la plus ancienne, autour du Rond-Point de la France Libre inauguré par Jacques Chirac en 1996.
Non loin, la basilique Sainte-Anne du Congo, restaurée après les dégâts causés par les combats, fut inaugurée en 1949. Elle est le symbole architectural de la ville, à côté du stade Félix Éboué dont la superbe tribune monumentale (1944) est l’œuvre du même architecte, Roger Erell (1907-1986). La gare ferroviaire centrale est également voisine.
Dans Poto-Poto, a été fondée en 1951 par Pierre Lods, l'École des peintres de Poto-Poto, qui vit éclore de nombreux talents picturaux congolais, comme Jacques Zigoma, Marcel Gotène, François Iloki, Eugène Malonga… Cette école eut dès 1952 une audience internationale et une influence notable sur celles de Dakar et de Lubumbashi. Après une période d'effondrement elle tend à renaître aujourd'hui avec de nouveaux talents.
The Old Poto-Poto, around rue Mfoa, was beautifully evoked by the Congolese writer Tchicaya U Tam'si in his novel "These fruits so sweet from the breadfruit tree".
Article détaillé : Moungali.
View of the OCH district.
Quatrième arrondissement de la ville. Très commerçant, il est pavé de multiples bars et discothèques, surtout le long de l'Avenue de la Paix.
It includes the OCH, Moungali Market, Plateau des 15 ans, Batignolles and the Maya-Maya and Moukondo airport areas.
Article détaillé : Ouenzé.
Fifth district of Brazzaville. It is surrounded by the Tsiémé, Moungali, Poto-poto and Talangaï.
Article détaillé : Talangaï.
It is the sixth district of Brazzaville, in the northern outskirts of the city. By the size of its population, it comes second after Makélékélé. Talangaï, in Lingala, means "look at me" (from Tala, "look" and Ngai, "me").
One of its neighborhoods: Nkombo, hosts Public Television.
Talangaï is a mixture of new villas and precarious and unsanitary housing, especially in the Simba-Pelle and Ma-Mboualé districts.
Article détaillé : Mfilou.
Seventh district of the city. It covers the northwest outskirts of the city.
Son administrateur-maire actuel est Albert Samba.
Le district de Ngamaba est passé de la Région du Pool à la commune de Brazzaville en 1984.
Main article: Madibou.
L'arrondissement 8 Madibou est l'un des derniers nés et a été créé le 17 mai 2011, il couvre une superficie de 80,45 km2.
Main article: Djiri.
Djiri is the last and ninth district of Brazzaville. Created on May 17, 2011, it covers an area of 83.46 km2. Djiri is located north of Brazzaville.
The main means of transport is the bus, whose fleet is made up of Coasters and HiAces of the Toyota brand. They are operated by private operators.
Taxis and collective taxis, known as 100-100. They go back and forth on some routes.
Les taxis et les bus, ainsi que les véhicules de transport de marchandises, sont facilement reconnaissables. Tous ces véhicules sont de couleur verte en bas et blanche en haut. Les taxis représentent environ 70 % des véhicules circulant sur les routes de Brazzaville.
Aéroport international Maya-Maya
La ville est reliée par le transport aérien avec l'Aéroport international Maya-Maya (code AITA : BZV).
Brazzaville is 512 km from Pointe-Noire, the second Congolese city, by road. Brazzaville and Pointe-Noire are also connected by the Congo-Ocean Railway. Education
L'Université Marien-Ngouabi a été la seule université publique de tout le pays jusqu'à l'ouverture en 2020 de la seconde Université située dans la Commune de Kintele, appelée Université Denis Sassou Nguesso (du nom de l'actuel président de la République du Congo). De même sera bientôt érigée l'université Inter-Etat (Congo-Cameroun) de Ouesso.
Le français est la langue officielle du pays. En 2014, 68,7 % des habitants de Brazzaville de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 69,7 % savent le parler et le comprendre23.
First national language, it is much more spoken in the south of the country and in the capital.
Deuxième langue nationale, elle est beaucoup parlée dans le nord du pays et dans la capitale.
Langue locale parlée dans le sud de Brazzaville ainsi que dans la région du Pool.
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Brazzaville (Église catholique), Église évangélique du Congo (Communion mondiale d'Églises réformées), Assemblées de Dieu24.
Depuis sa fondation en 1880, Brazzaville a accumulé une quantité exceptionnelle d'édifices historiques d'une qualité architecturale certaine, et, contrairement à la plupart des capitales africaines, a su les préserver, conservant par là le paysage d'une vraie capitale où se stratifient peu à peu les phases de l'histoire congolaise. Les travaux de Bernard Toulier et Hervé Brisset-Guibert ont aidé à dresser un inventaire du patrimoine historique et architectural de Brazzaville.
Boulevard Alfred Raoul in the direction of the Plateau.
Bernard Kolélas Bakana Fonctions Premier ministre du Congo-Brazzaville 13 septembre –
15
octobre
1997
(1 mois et 2 jours) Président Pascal Lissouba Prédécesseur Charles David Ganao Successeur Isidore Mvouba (indirectement) Biographie Date de naissance 12
juin
1933 Lieu de naissance Mboloki (AEF) Date de décès 13
novembre
2009 (à 76 ans) Lieu de décès Paris,
France Nationalité Congolaise Parti politique PCT,
MCDDI Enfants Guy Brice Parfait Kolélas
Euloge Landry Kolélas
Premiers of Congo-Brazzaville edit
Bernard Kolélas Bakana, né le 12 juin 1933 à Mboloki en Afrique-Équatoriale française et mort le 13 novembre 2009 à Courbevoie, est un homme d'État congolais. Il a été notamment brièvement Premier ministre de la République du Congo en 1997, et maire de la capitale congolaise, Brazzaville.
Bernard Kolélas Bakana naît le 12 juin 1933 à Mboloki dans l'actuel district de Kinkala dans la région du Pool, de Nkouka Makoutou, et Céline Loumpangou. Son épouse est Jacqueline Mounzenze, décédée en 2005. Il est père de plusieurs enfants dont Guy Brice Parfait Kolélas.
Il fait ses études primaires à l'école de Kiele Tenard et celle de l'Armée du salut de Poto Poto. Il y a pour camarade de classe Ambroise Noumazalaye. Après son admission au certificat d'études primaires élémentaires, il s'engage dans les services de la météorologie. Cependant son engagement politique précoce est si fort que le cours normal de ses études et sa vie semi-professionnelle sont perturbés. En 1949, il abandonne emploi et salaire pour se mettre au service du mouvement pour l'indépendance du Congo. Il est affecte à Massembo Loubaki pour y créer une sous-section du mouvement.
Mais les réalités de la vie sociale reprennent le dessus et il s'engage dans les services de la santé et devient infirmier. Il exerce jusqu'en 1960 à Mantaba, petite localité de la région du Pool, et à Pointe-Noire. Autodidacte, il poursuit ses études par correspondance à l'école française de télé-enseignement et obtient son BEPC. Il rejoint Brazzaville et est affecté à l'hôpital général de la capitale. Il est cofondateur et premier secrétaire général du syndicat des agents des services de santé. Dans la foulée, il exerce les fonctions du conseiller technique au ministère de la sante. La soif d'apprendre ne le quittant pas, ainsi il décroche à Brazzaville la première partie du bac série M', puis la deuxième partie série sciences expérimentales. Il entre à la FESAC (Fondation d'enseignement supérieur en Afrique centrale) qui deviendra quelque temps après l'université de Brazzaville, il est dans la section médicale qui prépare les inspecteurs de santé. Il s'inscrit aussi en droit et économie. Ses études sont sanctionnées par une licence en droit public (ancien régime, équivalant à la maîtrise actuelle) à l'université de Bordeaux (France). Il est aussi titulaire de certificats en psychologie et sociologie.
Passionné de culture, il est auteur de quatre ouvrages : L'Afrique d'aujourd'hui et la foi chrétienne, La Philosophie matswaniste et le pouvoir politique publié aux Éditions La Pensée universelle, Le Déchirement roman publié aux nouvelles éditions ivoiriennes, Les Épreuves initiatiques chez les Bantu essai publié aux éditions Menaibuc.
Close to Fulbert Youlou, he joined the Union for the Defense of African Interests (UDDIA) in 1958 and actively campaigned for the youth of this party.
En 1960, encouragé par l'un de ses professeurs, il participe à un concours organisé pour la carrière diplomatique par la Coopération française. Il est avec Charles David Ganao et Matthieu Wattoula, l'un des 3 congolais sélectionnés pour une formation de deux ans du ministère français des Affaires étrangères. Il effectue une année d'enseignement théorique au Quai d'Orsay et une année de pratique à l'ambassade de France à Bonn et au Consulat général de France a Hambourg. À son retour, il est nommé secrétaire général des Affaires étrangères, il a 28 ans.
After the fall of his mentor Youlou, in August 1963, he adopted a distant attitude vis-à-vis the Massamba-Débat regime, whose socialist ideology he did not share. On August 16, 1963, like Lazare Matsocota for the Justice portfolio, he refused the post of Minister of Foreign Affairs in the first Massamba Debat government.
In February 1964, he was appointed minister plenipotentiary of the government of the Republic of Congo at the OAU meeting in Dar-es-Salam.
In August 1964, he was implicated in the arms trafficking affair and a bounty was put on his head. He takes refuge in Congo-Kinshassa. In 1965, alerted by supporters and foreign friends that the life of President Fulbert Youlou was in danger, he organized and succeeded in his escape. It's a masterstroke. He is congratulated by President Kasa-Vubu and Prime Minister Moïse Tshombe who had hesitated to attempt the operation.
En août 1968, à la faveur de l'amnistie générale décrétée par Marien Ngouabi après sa prise de pouvoir, il rentre à Brazzaville. Il est arrêté à sa descente d'avion et transféré à la maison d'arrêt de Brazzaville. Le tribunal le condamne à un mois de sursis pour usage de faux passeport. Il cassera le jugement et gagnera le procès. Il est réintégré dans la fonction publique et rejoint le ministère des Affaires étrangères.
En octobre 1969, il est arrêté à titre de témoin dans l'affaire du triple assassinat de Matsokota, Pouabou et Massoueme de février 1965. Le 7 novembre 1969, alors qu'il se trouvait à la prison centrale de Brazzaville, il est accusé d'être le principal organisateur d'un complot visant à renverser le régime dirigé par le président Marien Nguabi. Il est exposé au stade Éboué avec ses compagnons d'infortune pris d'assaut par une foule compacte. Le président Marien Ngouabi refusera d'appliquer la sentence suprême prononcée par une cour martiale, il la fera commuer en prison à vie usant de son droit de grâce.
Le 31 mars 1970, il est transféré à la prison de Ouesso. En 1974, il est libéré à la suite d'une amnistie et mis en résidence surveillée à Etoumbi. En 1975, la mesure d'assignation à résidence est levée, il rejoint Brazzaville.
Radié des effectifs de la fonction publique, il survit en exerçant de modestes activités commerciales.
Le 18 mars 1977, il fait partie des nombreuses personnalités appréhendées après l'assassinat de Marien Ngouabi. Il est relâché peu de temps après.
Le 14 août 1978, accusé de préparer un coup d'État contre le Comité militaire du parti que dirige Joachim Yhombi-Opango, il est de nouveau arrêté en compagnie de Félix Mouzabakani, Patrice Fina Matsiona, Dieudonné Miakassissa, Alphonse Nzingoula, André Loufoua, Abel Matangou, etc. Leur procès n'aura jamais lieu. Le 8 août 1979, Denis Sassou-Nguesso, qui a renversé Yhombi-Opango quelques mois plus tôt, élargit tous les prisonniers politiques et Kolelas retrouve la liberté.
On May 11, 1982, he was arrested in his village of Ntsouele where he had decided to spend the rest of his life, following the death of his older brother. He is therefore apprehended following the Maya Maya incident caused by a bomb and which had caused numerous victims. In 1987, he was released without trial.
In 1989, he secretly created the Congolese Movement for Democracy and Integral Development (MCDDI). Several personalities accompany him in his action: Sony Labou Tansi, Antoine Letembet-Ambili, Jean-Blaise Kololo, Abel Matangou, Dr Alphonse Nganga Mungwa, Jerôme Dzalamou etc. The party was registered in 1990, after the legalization of multipartyism. The MCDDI was one of the major players in the National Sovereign Conference of 1991 and the support of Kolélas was decisive in the election of André Milongo to the post of Prime Minister of the transitional government.
With the advent of pluralist democracy, Kolélas is reaping the dividends of its constant opposition to single-party politics since the 1960s. The MCDDI quickly established itself as one of the major parties. However, its audience is limited to nationals of the Pool region, where Kolélas is from. The party of Kolélas is perceived by the populations as the political emanation of this region. The demographic weight of his ethnic group allows Kolélas to be one of the most important politicians of the new deal.
The 1992 elections saw the MCDDI obtain a relative majority in Brazzaville in the local elections, and almost all the seats of deputies in the Pool region. In the first round of the presidential election Kolélas is second, behind Pascal Lissouba. In the second round, he was clearly beaten, obtaining only 38% of the votes against more than 61% of the votes for Lissouba. He becomes the main figure of the opposition.
After the formation of the Bongho-Nouarra government, the URD, an alliance of opposition parties which it chairs, forms a coalition with the PCT, whose government agreement with Lissouba's UPADS fell through. The URD-PCT coalition, which had become the majority in the National Assembly, censured the Bongho-Nouarra government on October 31, 1992. President Lissouba refused to appoint a new Prime Minister in the new majority and dissolved the Assembly on November 17, 1992 There followed a popular protest led by the URD-PCT, which was repressed at the cost of 3 deaths. Under the aegis of the FAC, an agreement was reached between the various political forces on December 3, 1992. A government of national unity was formed by Claude-Antoine Da-Costa, and an independent committee headed by Martin Bemba of the URD -PCT, CONOSELA, is responsible for organizing early legislative elections.
The first round of early elections, in May 1993, placed the presidential camp in a favorable ballot. The URD-PCT coalition denounces fraud and refuses to participate in the second round, demanding the resumption of the first round. He calls for civil disobedience. A climate of civil war, with a strong ethnic character, settles in the country, pitting the Ninjas, private militia of Kolélas, against the government forces (army and militias). From June 1993 to January 1994, each side carried out looting, destruction and killings in the areas it controlled, against the supposed sympathizers of the other party. The ninjas are rampant in the Pool region and the districts of Bacongo and Makelekele; while the Aubevillois (UPADS militia) commit their abuses in the regions of Niari, Lekoumou and Bouenza and in the districts of Mfilou and Diata, in Brazzaville. Ultimately, following political agreements and international legal arbitration, the presidential camp emerged victorious from the electoral battle.
À partir de 1994, un rapprochement s'opère entre Kolélas et Lissouba. Il est installé en août 1994, dans son fauteuil de maire de Brazzaville, conquis depuis les élections de 1992, et le Premier ministre Yhombi-Opango nomme trois ministres MCDDI dans son gouvernement en janvier 1995 : Philippe Bikinkita, Luc Adamo Mateta et Mélanie Ibouritso.
À l'approche de la fin du mandat présidentiel de Pascal Lissouba, l'alliance Kolélas-Sassou, formellement valide, est en réalité défunte. Au début de la guerre civile du 5 juin 1997, Kolelas joue les médiateurs entre les deux belligérants, Lissouba et Sassou-Nguesso. Il finit par se positionner aux côtés de Pascal Lissouba, qui le nomme Premier ministre en remplacement de Charles David Ganao, le 13 septembre 1997. Sa milice privée entre dans la guerre aux côtés des forces de Lissouba. Le 15 octobre 1997, la victoire des forces de Sassou-Nguesso, appuyées par des contingents angolais et tchadiens, le contraint à la fuite.
Il se rend à Kinshasa dans les premiers temps, puis s'installe en exil en Côte d'Ivoire et ensuite au Mali, après un court séjour en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. En 2000, il est condamné par contumace pour « crime de guerre, viol et détention arbitraire et séquestration dans des geôles privées » durant la guerre civile.
En octobre 2005, amnistié par le régime de Sassou-Nguesso, il rentre à Brazzaville pour les obsèques de son épouse, décédée en France le 29 septembre.
il amorce un rapprochement politique avec le régime de Sassou-Nguesso. Les élections législatives de 2007 lui permettent de retrouver une partie de son audience auprès de son électorat. Il est élu député de Goma Tsé-Tsé. Deux de ses fils entrent également l'Assemblée nationale. Quelques personnalités du MCDDI sont nommés au gouvernement.
However, his aura with the population has considerably diminished. During the presidential election of July 2009, he called for Sassou N'Guesso to vote. His former electorate does not really follow him and abstention is very high.